Un plan de réduction des émissions carbone sur 10 ans (2021 – 2031)
Lors de l’analyse des chiffres de son bilan carbone en 2021, l’Agence a défini une trajectoire de baisse de ses émissions de gaz à effet de serre de – 27% sur 10 ans, afin de se conformer aux engagements de l’Accord de Paris. Pour mémoire, cet accord signé en 2015 par 196 parties lors de la COP 21 à Paris définit une trajectoire planétaire d’émissions carbone à respecter pour limiter la hausse de la température mondiale de préférence à 1,5 degrés en 2100 par rapport aux niveaux préindustriels. Il est entré en vigueur en 2016.
L’enjeu de baisse de l’empreinte carbone de l’Agence, tout en maintenant le même niveau d’engagement sur le territoire et envers l’ensemble des acteurs, a imposé à l’équipe de modifier ses façons de travailler en interne, de programmer des événements ou de communiquer.
À partir de 2021, les salariés se sont réunis régulièrement en groupes de travail thématiques pour définir en interne des actions à mettre en place et des marges de progression, dans un objectif d’amélioration continue. Au fil des mois, de nouvelles habitudes ont été prises : se séparer du véhicule de l’entreprise et passer en autopartage, favoriser les déplacements en train, proposer des repas végétariens sur les événements, inciter à la mobilité bas-carbone etc…
Une appropriation nécessaire
Au-delà des écogestes, la démarche est venue questionner le sens des déplacements, la manière de programmer les actions tout en garantissant le rayonnement des missions et l’accessibilité des propositions, en lien avec le périmètre régional. L’équipe a travaillé la prospection pour toucher un public local, a travaillé avec ses partenaires locaux pour des propositions mieux ciblées, repensé les arbitrages entre événements en présentiel et distanciel selon le type de formats, etc.
L’équipe s’est intéressée également à d’autres pans de l’écologie comme la réduction des déchets ou la valorisation de la production locale. La démarche de l’agence a eu également un impact sur la vie personnelle de certains salariés, qui ont choisi de modifier leurs habitudes de vie (mobilité, alimentation, consommation…). En 2025, les salariés poursuivent leur travail en interne sur les sujets de mobilité, alimentation, achats et communication.
Cette mise en mouvement rejoint les préoccupations actuelles du spectacle vivant et renforce la posture d’accompagnement des chargés de mission de l’équipe sur ce sujet essentiel.
Trois ans après le déclic du bilan carbone, l’Agence a conscience de s’inscrire dans un écosystème culturel organique, qui se remet en question et fait évoluer ses pratiques. Elle s’appuie sur de nouvelles dynamiques collectives, essentielles à la mobilisation sur la durée : à l’échelle régionale mais également au niveau national en rejoignant l’association Arviva, arts vivants, arts durables. Aux côtés d’autres membres, l’Agence s’engage donc à changer ses pratiques pour transformer les modèles du secteur.
Suite aux transformations engagées, le bilan carbone de l’Agence est passé de 40,69 tonnes en 2021 à 33,56 tonnes en 2023 (en C02éq.)
L’Agence réalise actuellement son bilan carbone 2024 pour mesurer l’évolution de sa trajectoire sur 4 ans.